samedi 26 mai 2018

Doomsday Book



Synopsis

  • Le meilleur des mondes (멋진 신세계 par Im Pil Seong)
   Seok Wu est un jeune rat de laboratoire militaire qui va se retrouver à l'origine d'une contamination de la race humaine.
    Après avoir mangé du bœuf contaminé par sa faute, il se retrouve infecté par un virus qui ressemble à la rage. Ce dernier se transmet très rapidement et les victimes deviennent de plus en plus sauvages et brutales, telles des zombies. Très vite, la Corée du Sud se retrouve en état d'urgence, incapable de trouver le patient zéro afin de développer un vaccin, tandis que le nombre de contaminés augmente de jour en jour.
  • La créature céleste (천상의 피조물 par Kim Ji Woon)
   Dans le futur, l'entreprise UR fournit particuliers et professionnels avec ses robots aux capacités extrêmement développées.
    Le robot RU-4 travaille au sein d'un temple bouddhiste. Mais voilà que les frères prétendent qu'il a atteint l'illumination. Un agent technique d'UR est alors appelé afin de vérifier l'état du robot. L'agence va prendre ce cas très au sérieux, refusant qu'un robot prétende avoir transcendé, ce que l'humain est quasiment incapable d'atteindre malgré des années de concentration. Pour UR, les robots sont les serviteurs des humains et ne doivent en aucun cas les dépasser.
  • Happy Birthday (해피 버스데이 par Im Pil Seong)
   La fin du monde approche. Une énorme boule de billard approche et va entrer en collision avec la Terre, causant de gros dégâts. Tous les habitants se réfugient comme ils peuvent dans des abris anti-atomiques ou sous terre.
    Min Seo, une petite fille, se rend alors compte qu'elle a commandé cette fameuse boule de billard deux ans auparavant, sur un site obscur. La collision est justement prévue le jour de son anniversaire. Cette boule de billard géante et la fin du monde qui l'accompagne semblent donc être son cadeau d'anniversaire.


Trailer



Avis de Farrel 8/10

   Doomsday Book est un film relativement méconnu du grand public, et à tord. Plus qu'un film, ce sont trois courts métrages qui ont pour point commun une seule thématique : la fin du monde. À la réalisation, on retrouve Kim Jee-woon, soit le papa de Deux Sœurs et de J'ai Rencontré le Diable (que nous avons déjà chroniqué ici si vous nous suivez avec assiduité).

   Donc la fin du monde, point de vue Sud Coréen, sur des thématiques qui sont habituellement utilisées par le Cinéma Américain, qu'est-ce que ça donne ? Eh bien n'y allons pas par quatre chemins : ça marche ! Ça marche vraiment !

   La première histoire, de loin la meilleure et la plus marquante, est une simple histoire de zombies. Simple ? Pas vraiment. Comme l'avait fait "Dernier train pour Busane", l'histoire parvient à être d'une incroyable originalité malgré le thème surexploité un milliard de fois. On y retrouve un scientifique en vacances, dont la famille d'abjects connards exige de lui qu'il nettoie la maison pendant leur absence. Sans spoiler, des déchets pourris recyclés pour nourrir des animaux vont déclencher une apocalypse Z.

   Et comment dire... juste comment dire. J'adore Kim Jee-woon. Vraiment. Il est viscéral, tant dans sa façon de filmer que de narrer ses histoires. Au final, on se retrouve avec une histoire très (trop?) réaliste. Et sans doute l'un des meilleurs films de Zombies avec Dernier train pour Busan.

   La seconde histoire touche à la cybernétique, et pour être plus précis au transhumanisme. Bien loin des canons du genre, on suit une I.A. qui atteint le statut de Bouddha. Assez surprenant, le concept de lier les robots et la religion est tout simplement génial, et vraiment original. Un bon segment, assez surprenant.

   La dernière histoire est un scénario catastrophe totalement WTF ?! Pas moins. C'est du grand Kim Jee-woon, assez barré et pourtant très bien mis en scène. On y retrouve une météorite en forme de boule de billard n°8 qui va s'écraser sur terre. J'ai beaucoup aimé le réalisme, la saleté ambiante, les abris antiatomiques, le désespoir omniprésent, la folie.

   En bref, mon avis est très positif. J'ai passé un merveilleux moment dessus, je me suis régalé, bien que le grandiose de la première histoire éclipse un peu les deux autres.




Avis de Mishakal 7/10

   Je ne peux plus voir les pommes pourries de la même façon... La première partie était dérangeante dans son réalisme... Voir tous ces déchets m'a un peu écœurée, y compris lorsque le bovin se fait planter en pleine tête pour servir de repas. Bovin qui a mangé de la merde en grains. Puis par un curieux mélange de toxicité diverse, le virus naquit et se répand à l'espère humaine. Pour un putain de tri sélectif...

   Le deuxième est mon préféré. Un robot qui a atteint l'illumination. Sans orgueil et avec sagesse, il rappelle que transcender est à la portée de tous, que les humains l'ont juste oublié. Très profond dans sa narration, sa remise en question.

   Je n'ai pas aimé le troisième. Mais alors pas du tout. Je l'ai fini, mais pour moi ça reste trop tiré par les cheveux et je n'ai pas adhéré à l'histoire.

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