jeudi 24 mai 2018

Un Chat à la Fenêtre - Loli Artésia



 Un Chat à la Fenêtre - Loli Artésia

Pages : 220
Éditions : InSide Me
Genre : Romance, Tranches de vie

Résumé


   Mariette et Leïla habitent le même appartement de la rue de Ségur, pourtant elles ne se connaissent pas. Elles partagent un espace-temps inaltérable qui ne les réunit pas.
   Ce qu'elles sont l'une pour l'autre ? Un reflet.
   Leïla est l'image flamboyante et tressautante de Mariette ; Mariette est la mélancolie de Leïla.
   Un huis-clos en miroir, dans lequel Mariette redoute de voir Leïla, et Leïla craint le fantôme de Mariette.

   Et un chat à la fenêtre, qui les regarde se débattre contre elles-mêmes.
 
Avis de Farrel Pas de note

   Pas lu.
 
 
 
Avis de Mishakal 7/10

   À mon sens, "Un Chat à la Fenêtre" est moins abouti que "Trop peu". J'adore la plume de Loli, elle n'est pas en cause. D'autant qu'elle a un orthographe impeccable.
   On suit tout d'abord 3 protagonistes : Mariette, Leïla et le chat. On note la description identique de ce chat, de ses jouets, dans ce même appartement, animal de compagnie de deux femmes qui y vivent dans une réalité superposée. Les dernières pages expliquent ce choix, mais cette fois je l'ai trouvé mal amené. Car au final, je n'ai pas compris ce glissement entre ces deux femmes. Pourquoi leurs vies se superposent ? Est-ce pour se focaliser sur Léo ? Dans ce cas, pourquoi son personnage n'est creusé qu'à la fin ? Pourquoi Alan est à peine abordé alors que le chat l'adore ? On s'attendait à plus de détails sur lui.
   Mais peut-être est-ce moi qui ai mal compris, et dans ce cas je m'en excuse humblement. Je donne simplement mon ressenti en tant que lectrice et surtout fan de cette auteure.

   Outre ces petits points, la plume est délicieuse. Je connais fort peu la Russie et il y a de très belles descriptions, un amour du pays. Encore une fois, la psychologie est riche, on aborde aussi bien les tempéraments que les brisures qui les ont tous façonnés ainsi. C'est un talent qui requiert beaucoup de finesse, car au final nous sommes tous interconnectés, et chaque propos, chaque rencontre ; construit un univers entier. La preuve ici.

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