jeudi 5 octobre 2017

Dying Light : The Following


Synopsis

   Dying Light est un Survival-Horror dans lequel le joueur doit survivre dans une ville infestée de zombies. De jour, il s'agit d'explorer les environs et de trouver de la nourriture et des armes, mais de nuit, les zombies deviennent plus violents et partent en chasse, d'autant plus que certains monstres particulièrement forts sortent seulement au coucher du soleil...
Trailer


Avis d'Ignus 8/10

   Et voilà, Octobre est là. C'est donc très logiquement le mois de la peur. Du coup, nous voilà lancés sur un marathon "Dying Light" après une loooooooongue concertation avec moi-même à me demander ce que j'allais choisir. C'est que je suis select en terme de survival...

   Pourquoi lui ? Eh bien tout simplement parce que :

   1. C'est un FPS (donc impossible à faire avec Misha et sa Motion Sickness).
   2. Je n'ai jamais eu l'occasion de même le tester ou de découvrir l'histoire, je pars donc sur des bases saines et...
   3. Je ne connais pas le studio.

   Et sur ce dernier point d'ailleurs, je sais pas vous mais entre eux (Techland) et CD Project, la Pologne risque de rapidement devenir le nouvel Eldorado du jeu-vidéo, avant même le Japon ou les US. Non parce que là... Entre lui et The Witcher, on est quand même sur du sacré niveau !

   Donc commençons ce petit tour d'horizon :

   Synopsis : Dying Light nous plonge dans un univers où un virus transformant tout le monde en Zombies s'est répendu dans une grande ville perdue dans un lointain pays (et qui ressemble bien à la Pologne). La ville a été mise sous quarantaine, et deux camps à l'extérieur se disputent pour savoir quoi faire. Le ministère de la sécurité veut tout faire péter et tout cramer (hein Misha ?), tandis que la Santé veut essayer de trouver des survivants et de mettre au point un vaccin. Et jusqu'à ce qu'une décision soit prise, la ville est bouclée.
   Dans ce chaos, vous êtes un agent spécial envoyé sur place pour retrouver un criminel qui s'est emparé d'une version non achevée du vaccin et qui, en l'état, n'est rien d'autre qu'une arme bactériologique. Il menace, s'il n'obtient pas ce qu'il désire, de révéler ce secret au monde au risque de déclencher l'apocalypse.



   Voilà pour le scénario "de base". Car dès votre parachutage dans la ville, vous allez rencontrer deux "groupes" de survivants. Les premiers vivent dans une Tour et sont majoritairement (exclusivement ?) composés d'infectés, et les seconds sont leurs "ennemis jurés".
   Comme dans un Walking Dead, chaque communauté veut surtout survivre, et ils se disputent les caisses de ravitaillement parachutées par l'armée ainsi que les ressources précieuses encore présentes dans les ruines de la ville.
   Pour ne pas compliquer les choses et comme dit plus haut, le premier groupe est infecté. Oui, mais il existe un "remède" qui bloque la transformation pour un temps et qui demande de facto des injections régulières. Bien évidemment, l'armée en envoie et les deux groupes se battent pour le récupérer.
   Vous, dans tout ça, vous vous faites mordre dès votre arrivée. C'est con, mais c'est la vie. Sauvé in-extremis, vous devrez survivre parmi les habitants de la Tour et travailler pour gagner votre précieux sérum tout en cherchant à accomplir votre mission.

   Bon... Mon avis sur le scénario...! Clairement, les gars de chez Techland se sont cassé la caboche pour nous pondre quelque chose de complexe et d'immersif. Très loin des canons habituels des jeux du genre, ils nous livrent une vision plus "intimiste" du jeu de Zombie. On défouraille certes, mais parfois avec un petit pincement. Bah oui, le virus en question n'est - et on l'apprend dans le prologue - qu'une variante modifiée de la Rage. Et un vaccin sera bientôt au point.
   Donc concrètement, on massacre des gens qui sont encore en vie, et qui pourraient être sauvés. J'apprécie bien ce parti pris narratif, ainsi que dans l'ensemble toutes les scènes qui s'en servent.
   On reste malgré tout sur quelque chose de très superficiel, et pratiquement dès les premières secondes on comprend les motivations de chaque partie. C'est dommage, car bien trop manichéen.

   Gameplay :

   Well... Comment dire... C'est un FPS... Mais aussi un Survival-Horror. Bon ok, vous allez me dire "mais ça existe déjà avec les Métro, Stalker, ou même potentiellement Rage!". Oui, je suis d'accord. Sauf qu'ici les développeurs sont CLAIREMENT partis sur un autre délire. Je ne m'y attendais pas, et la surprise a été de taille, puisqu'on est en face d'un "Mirror's Edge Zombiesque". Rien à ajouter.

   En d'autres termes, le gros des phases d'exploration se fait en mode "parkour", à sauter sur les toits et les échelles, à escalader tout ce qui peut l'être... C'est parfaitement justifié par la menace (bien réelle) que font peser les Zombies au sol ; mais j'avoue que c'est surprenant au début.

   Mon problème, c'est que j'aime pas Mirror's Edge. Ça me fait chier. Pourtant ici ça passe étrangement, le côté exploration / survival étant poussé à l'extrême. Car oui, pour survivre va falloir fouiller et trouver du matos. Vos armes sont loin d'être éternelles, les trousses de secours très rares, et les munitions n'en parlons même pas. C'est bien simple : après presque 6h de jeu, je n'ai trouvé que 2 chargeurs... Et aucune arme à feu.



   De toute manière, les pétoires sont clairement à prohiber quand on voit comment les Zombies réagissent au bruit. On passera le plus clair de notre temps à péter des mâchoires à coup de clef à molette et de pied de biche modifiés. L'arsenal est assez vaste malgré ces choix, puisque vous avez une grosse partie de craft qui va vous permettre d'améliorer vos armes et de leur ajouter des bonus parfois fort sympathiques (comme des dégâts électriques ou de feu).

   Mais passons. Parce que clairement ce côté Parkour a été ma plus grande hantise. Je ne sais pas si je suis mauvais ou si le jeu est mal foutu à la manette, mais 90% de mes morts étaient dues à des chutes débiles ! Et quand on sait que la mort est punie par un malus d'XP, c'est franchement galère...

   Graphisme :

   Pas grand-chose à dire de ce côté-là. C'est fort joli, et même plus encore. Les personnages principaux sont bien reconnaissables avec un look très steampunk pour certains, la ville est très bien détaillée et le fait d'avoir placé l'action en Pologne nous fait vraiment voyager dans quelque chose de différent et de peu usuel. C'est plutôt cool.

   Quelques bonnes idées viennent également renforcer l'immersion, comme lorsque notre personnage est bien blessé et que sa vue se brouille. Un bel effort supplémentaire.

   Bande Son :

   Bon... Je sais que le jeu n'est pas AAA. Je sais que le studio est petit. Je sais que bla bla bla. Mais bon. Le doublage français est une catastrophe. Le casting semble avoir été fait de manière totalement Random (tirage au sort ?), et aucun des doubleurs n'est dirigé. Ça s'entend quand une personne n'est pas impliquée, hein. Ça s'entend, et c'est dur de rester dans l'action.
   Heureusement les voix anglaises sont disponibles, mais malgré tout je reste sur un GROS bémol côté VF. Mieux aurait valu ne pas la proposer à ce niveau-là.
   Les musiques sont anecdotiques, les bruitages corrects sans plus.


   Conclusion : Sans être le jeu de l'année à cause du FreeRun trop hasardeux, Dying Light est un jeu qui se laisse clairement jouer avec plaisir. Comme l'exige ce type de jeu, le côté "stressant" est bien réussi non pas par la peur, mais ici par le côté "surprise", tant on est rapidement (et bien souvent sans même s'en rendre compte) débordé par les hordes de morts-vivants. Sans être très dur, le jeu est sympathique et se laisse explorer facilement. Néanmoins, et c'est personnel, mais j'ai ressenti au bout de quelques heures à peine comme une lassitude à ces allers-retours pour les quêtes ou à ce côté "survie" pas assez exploité à mon goût. J'aurais par exemple aimé que les doses de Sérum soient obligatoires et régulières (comme dans un Rising Dead).


Avis de Mishakal Pas de note

   Pas fait.

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