vendredi 4 août 2017

Kuzu no Honkai


Synopsis

   Awaya Mugi et Yasuraoka Hanabi, tous deux âgés de 17 ans, semblent être le couple idéal, mais seulement en apparence. En effet, Mugi et Hanabi ne sortent ensemble que parce que leur amour n'est pas réciproque.

   Mugi est amoureux de sa professeur Akane Minagawa et Hanabi d'un autre professeur qui est un ami de la famille.

   Ils se retrouvent tous les jours dans un endroit, seuls pour se confier l'un à l'autre et pour combler ce manque de contact physique.
Trailer


Avis d'Ignus 9/10

   L'été est la période des Shôjos (et de Shiki !!!) , nous voilà donc partis sur un nouveau relativement singulier.

   Ici, point d'histoire d'amour rébarbative et resucée mille fois. Pas de triangles amoureux à la con. Non, cet anime, c'est le bordel. Le Game Of Thrones du cul. Car oui, contrairement à bien d'autres Shôjos, ça baise... Je ne suis pas très classieux, mais ça colle avec l'anime.

   Car même si le viol n'est pas abordé clairement, on le frise a de nombreuses reprises. Ça couche sans amour, ça vend son cul, ça culbute par dépit.

   Mais bien loin d'en faire le sujet principal, Kuzu no Honkai nous livre une fresque magnifique sur les rapports humains. Beaucoup de formes d'amour y sont abordées, sans jamais être rébarbatives ni jugées. Être aimé par dépit est-il moins important qu'une réelle et franche passion ? Coucher avec une amie pour ne pas la perdre n'est-il quand même pas une preuve d'amour ? Autant de thèmes très singuliers qu'il ose aborder avec brio.

   L'un de mes animes de l'été. À découvrir au plus vite.



Avis de Mishakal 8/10

   Kuzu no Honkai est le premier shôjo que je vois qui inclut autant de sexe. Il y en a à chaque épisode. D'habitude les romances sont très censurées. Amusant quand on sait que l'amour possède également cette facette mais qu'elle est très lésée dans les histoires d'amour, comme si c'était vraiment secondaire.
   Ici pas du tout. En même temps le scénario est assez particulier. Hanabi et Mugi sortent ensemble par procuration, sans s'aimer. Ils imaginent leur prof entre leurs mains pour vivre cette passion intensément, même si c'est un mensonge.
   Habituellement on nous sert un triangle amoureux. Ici c'est le bordel ! Complet ! Petit tableau pour mieux comprendre :

   Bon vous voyez ? Et là on ne voit pas le cousin de Sanae qui est amoureux d'elle.
   On se dit qu'une histoire pareille risque de devenir chiante, en fait pas du tout. Chaque épisode s'axe sur un personnage. 12 épisodes riches en émotions, introspection de chaque protagoniste.
 
   Qu'il y ait tant de cul peut déstabiliser, c'est certain. Mais quelque part ça innove le shôjo, montre l'autre facette de l'amour et tout ce qui l'accompagne. Une prof déséquilibrée qui fornique avec le premier venu, une lesbienne qui couche avec son amie même si elle sait qu'elle ne l'aimera jamais... Ce genre de thèmes est assez tabou dans le milieu. On sert en général des soupes de filles un peu cruches qui rêvent au prince charmant. Alors certes, ça se passe au lycée. Mais Hanabi est loin d'être conne.
 
   J'aime la patte graphique, la mise en scène, les musiques mélancoliques puis l'histoire tout simplement. J'ai dévoré chaque épisode sans me lasser. Une vraie réussite.
Opening

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