mardi 22 août 2017

Ghost in the Shell


Synopsis

   Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d'un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d'un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu'elle s'apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu'on lui a menti : sa vie n'a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l'arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d'autres.
Trailer


Avis d'Ignus 9/10

   J'aime les adaptations libres, surtout quand elles sont de qualité. Et ici... ELLE L'EST ! Tout dans cette adaptation PUE LA CLASSE ! L'imagerie est incroyable, de même que la mise en scène et les acteurs. Scarlett est une nouvelle fois au sommet de son art, mais pour une fois se fait bouffer la vedette par Takeshi THE BEAT Kitano. Sérieusement vieux malade, même dans la tombe tu continueras à poutrer ?

   Tout est fait pour en mettre plein les yeux, le tout dans un univers riche et cohérent.

   Bien entendu, ne vous attendez pas à retrouver le moindre petit détail du Manga. On est ici dans une adaptation très libre et à destination avant tout d'un grand public occidental pas tout à fait habitué à la japanimation. Pour autant c'est du grand spectacle comme on les aime, et qui se permet même une bonne petite réflexion sur le transhumanisme, la robotique, et l'âme humaine.

   Bref à voir.


Avis de Mishakal 6/10

   Attention on touche à un monument de l'animation, adapté en film live. Ghost in the Shell le film original, je l'ai vu en primaire... Hem ! Oui ça date... J'avais quoi, 9 ou 10 ans ? J'avais adoré, bien que certaines subtilités liées au Puppet Master m'ont échappée.
   Bref, voici une adaptation très libre. Elle n'a plus grand-chose à voir avec l'univers d'origine. Les acteurs principaux ne sont pas Japonais, mais on retrouve Takeshi Kitano himself dans le rôle de Daisuke.

   Point positif : reprendre le thème de la version originale pour le remixer. Un bel hommage auditif. Mais à part la piste 01 "Kenji Kawai Utai IV: Reawakening (Steve Aoki Remix)", la BO ne m'impacte pas. N'est pas Kawai Kenji qui veut !

   Scarlett Johansson joue bien. Mais... Ce n'est pas la Motoko Kusanagi que l'on connaît. Celle qui n'a aucune émotion.
   "Motoko aime la plongée, qui est pourtant un sport périlleux pour un cyborg en raison de leur poids plus élevé que celui d'un humain normal.

   Batou : Qu'est-ce que tu ressens en plongeant dans la mer ?
   Motoko : J'ai peur. J'ai froid. Mais parfois, au fond, j'ai de l'espoir.
   Batou : De l'espoir ? Dans ces eaux sombres ?
   Motoko : Quand je flotte en apesanteur, je deviens une autre. Probablement la décompression."



   Ghost in the Shell aborde les limites de l'humanité et du cybernétique. Où s'arrête la chair, où commencent les connexions nerveuses robotiques ? Dans ce film live, l'introduction envoie du pâté. Cette maîtrise de la mise en scène des tissus, les veines, le futur dans toute sa grandeur... 2017 est l'année des cyborgs avec Westworld.

   J'ai aimé voir l'explosion qui déglingue les yeux de Batou. C'est quelque chose de novateur par rapport à l'original. Je n'ai pas vu les animes liés à Ghost in the Shell (Stand Alone Complex etc), donc de fait, je ne suis pas une grande spécialiste de cet univers, désolée.
   Pour en revenir à ce film, l'action occupe une place prépondérante. D'habitude ça m'ennuie, cette fois je l'ai quand même tenu, car même si le scénario est creux par rapport à l'original, le budget effets spéciaux en met plein les mirettes. Les sauts dans le vide, fusillades, combats, la ville modernisée avec la virtualité qui se confond... Oui clairement, le visuel rattrape l'histoire approximative. Dommage que le caractère de Motoko soit devenu si standard là-dedans... J'aimais son détachement presque apathique. Ici ses émotions prédominent, ça gâche un peu...
   Oui c'est une adaptation libre. Je sais. Malgré tout je n'adhère pas. J'ai passé un bon moment, je ne dis pas. Mais j'aurais préféré que le scénario soit plus riche et dense, comme l'original. Alors oui, on aborde les cyborgs, tout ça... Mais après ? Dans le film original qui date pourtant de 1995, on est happé immédiatement. Malgré son ancienneté, il compense très largement par sa profondeur scénaristique. Et ici, dans ce film live, je ne le ressens pas... J'ai tout suivi, parce que les effets en jettent. Ils se sont donné les moyens pour en faire un "beau film".

   Je clôture ici. Un film à voir mais si vous avez aimé l'original, ne vous attendez pas à éprouver les mêmes sensations.

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