jeudi 3 mai 2018

Final Fantasy IX









Final Fantasy IX
Date de publication : 7 Juillet 2000
Support : Ps1
Langue : 
Date du test  :
Farrel - 2001
Misha - Avril 2018
    Dans la belle ville d'Alexandrie, tout autour du somptueux château, dans les rues animées, se presse une foule comme il y en a rarement en temps normal. Et pour cause : ce soir, la troupe des Tantalas, à bord de son gigantesque navire, va débarquer en ville afin d'offrir au public une de ses fameuses représentations théâtrales. Mais leur but réel est tout autre : kidnapper la princesse Grenat.



3/10

   Introduction :

   J'ai fait tous les FF. Depuis le 1e jusqu'au 15, et même les spin-off. Pourtant, je n'ai jamais autant eu de mal avec l'un des opus de la saga qu'avec celui-ci. Pourquoi ? Simplement parce qu'il est arrivé au bout de mécaniques éculées et prémâchées. En voulant jouer sur le côté "rétro", il n'a en réalité fait que reprendre les pires défauts de ce genre de jeux, sans jamais chercher à innover.


   Graphisme :

   C'est moche. Sérieusement, le jeu est sorti en fin de Ps1, soit à une époque très compliquée pour le jeu-vidéo sur console ; une époque où les limitations de la machine faisaient mal, vraiment mal... Parasite Eve 2, Tenchu 2, Resident Evil 3, Koudelka... Autant de jeux qui en mettaient plein la vue à l'époque mais qui, avec le recul, auraient tous dû sortir sur PS2 pour gagner un meilleur traitement.

   Au delà de ça, Final Fantasy 9 est vide. Quelques rares villes et donjons (certes très beaux), mais une map monde désespérément vide dont les textures semblent avoir été vomies.

   Pis encore, le côté "faux SD" appliqué aux protagonistes est risible, et n'aide en rien à l'immersion ; surtout après le 8e opus.



   Scénario :

   Alors, c'est l'histoire d'un mec, il a une queue. Et il est comédien, sauf que non. Donc il va kidnapper une princesse narcoleptique, parce que sa mère est bleue et qu'elle veut la manger. Mais son oncle, c'est un insecte. Donc ils vont aller chercher des cailloux et du café pour combattre le méchant, parce que franchement il est pas gentil. Et qu'il est gay. Mais non, il a juste oublié les clefs de sa ceinture de chasteté chez son grand-père, qui aime bien faire des machines qui ont des queues. Donc le méchant, il va vouloir détruire le monde. Parce que personne n'est capable de le comprendre. Et c'est là que la grosse madame elle meurt. Donc la princesse, elle s'en bat les couilles de son royaume. Elle aime beaucoup les queues. Et en plus, Djidane en a deux.
   Fin.
   Plus sérieusement, tout a déjà été vu et fait mille fois... L'histoire est d'une banalité affligeante, sans aucun réel suspens ; la plupart des protagonistes oubliés de la narration, et sans aucun développement. Dagga est horripilante avec ses crises de mutisme, ses évanouissements à répétion, etc...
   Seul Bibi sort du lot avec son questionnement sur la mort. Mais c'est tellement passé rapidement qu'on peine à en faire un point fort... Et si on en arrive à se concentrer sur des points annexes du scénario pour trouver des choses à dire, c'est que franchement le reste est bien creux.


   Bande Son :

   Pas mal. Au début. Le thème est très bon, de même que les différentes musiques d'ambiance. Et puis... merde, vous avez oublié de payer Nobuo, ou vous lui aviez déjà annoncé qu'il serait viré à la fin du projet ?
   Vers les 3/4 du jeu, le titre se fout littéralement de votre trogne. Le thème est recyclé à outrance, en boucle, avec tous les instruments possibles et imaginables.

   Gameplay :

    Du RPG classique au tour par tour. Très classique. TROP CLASSIQUE ! Merde, avec les évolutions de FF8, on s'attendait à... mieux. À vraiment MIEUX. Pis encore, rapidement on se rend compte que seuls 4 protagonistes ont une réelle utilité. Les autres ? On les emmerde, ce sont des PNJs. Mais parfois, le jeu va vous rappeler qu'ils existent et vous contraindre à jouer avec.

   L'idée du craft était sympa, mais mal faite. Pas assez de recettes, pas assez de possibilités, pas assez d'intérêt, sinon au début du jeu.


   Conclusion :

    L'ultime échec de Squaresoft, selon moi. Le jeu qui n'aurait jamais dû voir le jour, du moins sous cette forme et sur ce support. Les idées étaient sans doute là et les intentions louables, mais le titre est sorti avec une dizaine d'années d'avance pour être réellement bon.



7/10

   Le premier FF que je finis ! Dès que je l'ai commencé, j'ai été hypée. Une ambiance typiquement  fantaisiste, du tour par tour comme j'aime. Bref, prometteur ! Le graphisme pixelisé, je m'en fous. Il est vieux et pour l'époque c'était déjà très bien. Attention ma fiche contient un peu de spoil.

   Il n'y a que quatre personnages que j'ai vraiment utilisés : Djidane, Dagga, Bibi et Steiner. Les autres sont facultatifs. Eiko insupportable... À 6 ans elle fantasme sur Djidane qui en a 10 de plus en apparence. Erk !! Elle ne va pas bien dans sa tête, et elle est imbuvable, tout simplement. Tarask le Rouge... Pas développé. Kweena... Berk... Elle est aussi moche qu'inutile. Non non, je me fous que ce soit une Mage Bleue... La difficulté pour bouffer un adversaire afin de lui voler une compétence est d'un chiant ! Seule Freyja est plutôt pas mal en dehors des 4 cités plus haut.
   Bon 4 persos classiques en somme. Le voleur cabotin, la soigneuse fragile, le bourrin avec sa grosse épée et le petit mage fluet. Mécanique certes, mais ça n'empêche pas. Pourtant la recette marche.

   J'ai adoré l'univers... jusqu'à l'arrivée dans la ville à côté de Terra. C'est parti dans un trip SF complètement abscons... Vraiment pas utile, il y avait déjà ce petit côté steampunk avec les aéronefs et la Brume...

   La map n'est pas assez vaste. Pourtant j'ai atteint Terra en une trentaine d'heures.
   Il y a plein de bonnes idées de décors, mais tellement de combats qu'on n'en profite pas... Et le F1 est ton ami...
   Non mais vraiment. Par moments c'est abusé... Et je tiens à râler sur un détail : l'équipe se sépare par groupes de 2 à un moment. Dans ce cas pourquoi Kweena n'y est pas allée avec Bibi et Djidane avec Dagga, puisqu'ils sont mariés ? Ah ouais, je détruis votre scénario et du coup, qu'il y aille avec Kweena qui a 14 niveau de moins que lui, ça passe... Euh non, ça passe pas... du tout...

Château de Lindblum
   L'optimisation se fait désirer. Quand l'équipement a déjà atteint ses étoiles maximales et qu'il n'y a que des armes toutes pourries proposées et plus aucun point à gagner pendant perpette... C'est lourd.
   J'ai tenu le jeu jusqu'à la ville de Djidane donc. Et là, c'est tellement n'importe quoi que j'ai décidé d'arrêter...
   Mais bon, j'ai quand même passé un bon moment dessus donc 7, c'est une bonne note malgré tous ses défauts.
   J'ai un peu rêvé en sa compagnie, beaucoup râlé en faisant un seul pas pour engager un nouveau combat.

   Il y a quelques musiques sympas, sans que ce soit la meilleure OST de l'année. Et puis bon, l'intro "A Place to Call Home" c'est surtout le Donjon de Naheulbeuk ! Haha on la sent la passion du gameur ! Et du rôliste !

   De tous les persos, c'est Bibi que j'ai trouvé le plus abouti, avec son questionnement sur la mort. Quand il apprend que ses congénères ont seulement un an à vivre en tant que machines de guerre, il prend conscience qu'il va "s'arrêter". Un sentiment de mortalité, de limites.

   Steiner est très dévoué à la Princesse. un peu pataud mais quelle brute ! Il cause plus de dégâts que Djidane, c'est dire. Un peu à l'ouest, il me fait penser à Ragadorn, et pourtant, je ne le connaissais pas. ^^
   Dagga est un peu... trop délicate on va dire. Tout le temps à s'évanouir, chialer... Et je vais faire une blague : puisqu'elle souffre de mutisme (période où elle ne parle plus), comment fait-elle pour lancer des sorts ? LOL !!
   Djidane... Sa queue de singe m'a rebutée, je déteste cet animal voyez-vous. J'essayais de me persuader que c'était une queue de félin pour que ça passe mieux... Jusqu'à ce que même le jeu me le confirme... Pas d'affinités non plus avec ce perso.
   Mon regret : que Beate n'intègre pas l'équipe. On la joue une fois, je l'avais même équipée...


   Quelqu'un peut me dire comment Kuja fait pour pisser et avoir une érection avec une coque pareille ?! Imaginez une minute, le grand méchant charismatique dire : "Je vais me rafraîchir un peu !" Il se désape complètement dans les wc en soupirant. "Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour intégrer le casting et y rester... J'espère qu'aucun de ces péons ne se doute que j'ai une envie pressante, je suis un boss bon sang ! Les boss ne font pas caca !"

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