samedi 25 juillet 2015

Le Diable s'habille en Prada


Synopsis

   Fraîchement diplômée, Andrea débarque à New York et décroche un job de rêve. Mais en tant qu'assistante de la tyrannique rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode, elle va vite découvrir ce que le mot "enfer" veut dire...
Trailer


Avis d'Ignus 7/10

   Voilà un excellent film que je vous recommande chaudement, que vous soyez fan de mode ou non d'ailleurs.

   Histoire sympa, persos attachants, et bonne intrigue.


 
Avis de Mishakal 10/10

   Trop souvent je m'ennuie devant la plupart des films. C'est long et chiant. L'avantage d'un anime c'est le format 20 minutes et la série 45 minutes. Tenir un film qui dure 1h45 est donc un exploit. Ça signifie qu'il a su me captiver jusqu'au bout. Les films que j'apprécie mais qui sont quand même trop longs, je les regarde en deux fois par exemple. Le Seigneur des Anneaux reste une pépite, un chef-d'œuvre malgré ses 3h.
   En bref, Le Diable s'habille en Prada m'a donné envie de connaître la fin.

   Je n'aime pas la mode. Je n'ai jamais aimé toutes ces filles squelettiques qui marchent de façon peu naturelle. Je me dis souvent que les réfugiés des camps de concentration se retourneraient dans leur tombe en voyant cette idée absurde de la beauté qui consiste à faire la gueule et surtout ne peser presque rien. C'est abominable de constater qu'à l'époque ils luttaient pour manger, survivre. Ils n'avaient que la peau sur les os et se battaient encore. Aujourd'hui, dans un monde de surconsommation où un bon tiers de la nourriture est jeté, des imbéciles se font vomir et avalent quantités de choses peu ragoûtantes pour conserver une maigreur indispensable au monde de la mode. Vous ne trouvez pas ça triste vous ?

   Malgré tout j'ai suivi chaque minute avec intérêt. On voit l'envers de la mode dans ce film. Il apparaît enfin dans toute sa superficialité.

   Je n'ai qu'une chose à ajouter : faire l'éloge de la tristesse et de la privation n'est pas attrayant. Je préfère de loin des filles et des gars bien en chair plutôt que des sacs d'os qui risquent de casser. À méditer.

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