dimanche 16 décembre 2018

Désenchantée






Désenchantée
Date de sortie : 17 Août 2018
Genre : Humour
Langue : 
Date de visionnage : Décembre 2018
   Bean, jeune princesse alcoolique et violente, vit dans un royaume fantastique du nom de Dreamland. Elle est forcée par son père à se marier à Guysberg, un prince d’un autre royaume, dans le but de créer une alliance. Juste avant la cérémonie, Bean trouve un paquet contenant son démon personnel, incarnation de sa mauvaise conscience. Elle se présente soûle à la cérémonie, causant un accident qui causera la mort du Prince.

   Entre-temps chez les Elfes, l’un d’entre eux, Elfo, refuse de vivre dans le bonheur constant en chantant des chansons et en mangeant des bonbons. Il décide de quitter son village pour connaître la misère du monde. Il sera recueilli par Bean et, surtout, par son père le Roi Zog, certain que le sang d'Elfe est le seul moyen d'obtenir l'immortalité.



9/10

   J'ai découvert Désenchantée grâce aux pubs Youtube. Je sais, on s'en fout, mais pour une fois que ça sert à quelque chose, je tenais à le signaler. Voilà, c'est fait. Maintenant, passons à la critique !

   Désenchantée est un dessin-animé américain très typique. Forcément, par les papas des Simpson et de Futurama, il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Concrètement, on est BEAUCOUP plus proches d'un Futurama médiéval que des Simpson. Et heureusement, vu que je suis fan de la première, et que la seconde me saoule très vite.

   Pourquoi ? Simplement parce que Futurama est loin d'être politiquement correct, là où la seconde est bien plus sage. Trop, même.

   Désenchantée surfe donc sur une vague sauvage, dans un esprit proche d'un South Park sans pour autant fondre dans une vulgarité excessive. Enfin... Reprenons les bases, si vous ne connaissez pas. Ce sera sans doute plus simple :

   Désenchantée nous narre donc l'épopée épique de Bean, princesse de Dreamland, un royaume magique aux confins d'une foret enchantée. Le problème de Bean, c'est qu'elle n'a jamais supporté la mort de sa mère et le remariage de son père avec une vipère suisse. Littéralement. Elle sombre donc dans l'alcool, désireuse de trouver un royaume où tout le monde serait heureux...

   Oui, mais non. Dreamland, c'est pas un conte de fée. Elle sera accompagnée par un démon et un Elfe, sorte de matérialisation de sa conscience fluctuant entre bien et mal. Bien entendu, Elfo (le gentil) s'en prendra plein la gueule et virera pochetron et drogué ; tandis que Luci, le démon, s'en donnera à cœur joie pour faire prendre à Bean les pires décisions possibles et imaginables.


   Mais qu'en ai-je pensé, au final ? De suite attiré par le graphisme "Futuramesque", j'ai regardé du coin de l’œil les 4 premiers épisodes. C'était cool, mais sans plus. Mais à partir du 5e, on sent que les scénaristes ont totalement lâché le politiquement correct pour s'engouffrer dans les strates de l'Enfer. Ça découpe des têtes, ça fait cuire des rois, ça déclenche des guerres. L'humour noir est omniprésent, irrévérencieux, cruel, sadique. Et moi, j'adore.

   Tout le monde en prend pour son grade : les Vikings Belges, les Vipères Suisses, les blancs, les noirs, les religieux, les handicapés... On est dans une série irrespectueuse, comme on les aime.

   Vraiment dommage que cette première saison soit coupée en deux, et que le hiatus de mi-saison made in Netflix durera une partie de 2019... parce que j'en aurais bien repris une tranche !

   Au final, j'ai passé un excellent moment, bouffé les 11 épisodes en 2 jours, et j'y reviendrai. Désenchantée est arrivée en une demi-saison à rentrer d'office dans mes cultes, que je verrai à m'en faire vomir. Grande réussite donc, et vivement la suite !



 Pas de note


    Je déteste Futurama et Les Simpson, donc non merci !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire