mardi 28 août 2018

Train de nuit dans la voie lactée – Kenji Miyazawa






Train de nuit dans la voie lactée
de Kenji Miyazawa
Date de sortie : 1934

Langue :  
Date du lecture : Juillet 2018

   Après Traversée de la neige, trois amples nouvelles parmi les chefs-d'œuvre de Miyazawa, sans doute les plus marquées par la foi bouddhiste de l'auteur.
   Le violoncelliste Gauche, instruit par les animaux, qui deviendra virtuose et guérisseur, Matasaburo, l'écolier étrange, le fils du Vent, et Giovanni, le jeune rêveur dans le train de la Voie lactée : tous trois nous adressent, à la manière énigmatique et singulière du poète, des signes pour nous permettre de traverser la Rivière céleste et de peupler d'étoiles chaleureuses et brillantes le vide du Cosmos.


Pas de note

   Pas lu mais vu l'adaptation animée... et c'était bien de la merde. Oh et, l'âge n'excuse pas tout, hein !

6/10

   C'est en regardant L'Île de Giovanni il y a quelques années que j'ai éprouvé l'envie de lire ce livre. Le film le place au cœur de la narration de son histoire, avec de belles envolées.
   Dernièrement j'ai essayé de regarder l'adaptation animée, n'ayant pas encore trouvé le livre. Il était mauvais... Tout en longueurs... Je me suis dit : "Allons, ne reste pas là-dessus et lis-le dès que possible ! L'Île de Giovanni était tellement bien !" Et c'est vrai que c'est ce film qui m'a incitée à insister.

   Or donc, je le trouve enfin ! Après des années d'attente ! Je me réjouis et l'entame. Il faut saluer l'imagination de l'auteur. Cependant... il y a beaucoup de longueurs. J'ai été surprise de retrouver Gauche le Violoncelliste. Rappelez-vous, le studio Ghibli en a fait un film (que j'ai vu il y a fort longtemps) ! La nouvelle n'était pas mauvaise et s'est laissée lire. En revanche, Matasaburo... Quel ennui... J'ai insisté sur plusieurs chapitres de cette novella. Trop d'élèves, trop de noms. Impossible de les situer, et il ne se passe rien durant bien trop longtemps... 

   Arrive donc Train de nuit dans la voie lactée. Je sens l'appréhension après les deux titres précédents.
   Il commence bien, sans les longueurs ajoutées dans le film. C'est instructif, le professeur parle de la voie lactée à ses élèves dans un long laïus. Ces derniers taquinent Giovanni avec cette histoire de veste en peau de loutre... Visiblement elle fait référence au livre Cuore de Edmondo de Amicis. Cependant je n'ai rien compris...
   Autre point obscur : La Tour des éléments, également évoquée dans un poème de l'auteur, il n'y a pas plus d'explications. Elle est décrite brièvement et je me suis demandée à quoi elle servait dans l'histoire. À rien en fait.

   Après un préambule qui pose le décor de son quotidien, Giovanni embarque donc dans le train de la voie lactée, y trouve son ami Campanella et va profiter de ce voyage en sa compagnie.

   Attention je vais spoiler ! 
   Le train qui parcourt la voie lactée est une métaphore de l'âme qui rejoint les étoiles. Campanella est mort noyé en essayant de sauver Zanelli, tombé de sa barque. Ce pourquoi Campanella dit bien dans le train "J'espère que ma maman ne m'en voudra pas. Mais je me dis qu'en accomplissant des actes importants, je serai pardonné."

   Je trouve que la novella est trop longue pour cette finalité que l'on devine très vite (et que je connaissais grâce au film qui m'a tiré quelques larmes à l'époque). Trop de longueurs une fois dans le train, de lieux, de rencontres... qui au lieu d'épicer le texte, le rendent plutôt amer. Une petite déception, mais il faut tout de même saluer l'imagination de l'auteur.

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