jeudi 19 juillet 2018

Veuillez me lire – Céline Theeuws









Veuillez me lire
de Céline Theeuws
Date de publication : 3 Juillet 2018
Auto-édition
Genre : Inclassable
Nombre de pages : 24 pages
Langue : 
Date de lecture : Juillet 2018
Cest en ouvrant ce livre que tout commença… 

C'est une nouvelle. 
Très courte. 
Très dense. 
Contrastée. 

C’est la rencontre d’une plume élégante. 
De dialogues offerts en guise de répit. 
De personnages très poétiques. 
D’un amant extraordinaire. 

De l’amour pour un écrivain torturé. 
Pour une main tendue vers le lecteur qui peut être un bourreau sans foi ni loi. 
La dénonciation d’un crime. 
L’envers du décor. 

La transmission d’une passion. 
Celle de la lecture. 
Un loisir bien sage et tellement jouissif. 
Tout simplement une ode à la littérature.

8/10


    Euh... Je ne peux pas mettre de note. Vraiment, je ne sais pas quoi dire. Cette nouvelle... n'en est pas une. Inclassable, ce texte est vraiment très bien écrit, la prose est excellente. De même que les descriptions des émotions, du ressenti...

   Non, vraiment, c'est sans doute le commentaire d'Erzähler le plus juste que j'ai pu lire.

   Plus sérieusement ? L'auteur nous parle de livre. Du lien étroit qui relie l'auteur et le lecteur par le biais du livre, de la passion transmise, de la difficulté d'écrire...

   Lire ce genre de texte fait du bien, surtout quand on est soi-même auteur. Il permet de se sentir moins isolé, de réaliser (enfin) que d'autres vivent et ressentent la même chose. Et je pense également que tous les lecteurs devraient s'y plonger, ne serait-ce que pour comprendre ce que peut ressentir un auteur lorsqu'il écrit.

   Euh... voilà, critique courte parce que lecteur troublé. Bisous. 
10/10

   Normalement, chroniquer une nouvelle est assez difficile, vous le savez, nous préférons les romans et les novellas. Cependant, celle-ci se doit de figurer ici. Car elle est la quintessence de nous tous : lecteurs et auteurs. Ce que nous ressentons, vivons. La façon dont nous voyageons, dont les mots s'insinuent en nous.
   "Une pluie fine de mots se mit à jaillir des pages. Pas de ces averses qui vous prennent par surprise, non, plutôt une bruine qui me caressa délicatement la peau puis qui s’insinua en moi bien plus imperceptiblement qu’une brutale ondée somme toute très éphémère. Parfois, un mot palpitant galvanisa mes émotions, me poussa à relire plusieurs fois la même phrase. Le narrateur me plongea dans un océan de lettres aux rondeurs divinement féminines qui, mises bout à bout, se disciplinaient en une ribambelle de syllabes à la consonance mélodieuse."

   Cette nouvelle relate toutes ces aventures intérieures avec une verve riche aux phrases élancées. Un ami m'avait déjà parlé de cette auteure et j'avoue tomber sous le charme de sa prose et de sa vision de la littérature que je partage totalement.
   À lire !

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