vendredi 13 juillet 2018

Strangers Things








Stranger Things
Date de sortie : 18 Novembre 2014
Support de visionnage : Netflix
Langue : 
Nombre d'épisodes vus : Saison 1


   En 1983, à Hawkins dans l'Indiana, Will Byers disparaît de son domicile. Ses amis se lancent alors dans une recherche semée d'embûches pour le retrouver. Pendant leur quête, les garçons rencontrent une étrange jeune fille en fuite.







6/10

   J'ai commencé Stranger Things, contrairement à mon habitude, avec beaucoup d'entrain. J'étais vraiment hyppé par tout ce que j'avais pu entendre ou lire sur la série un peu partout. On m'avait vanté une série génialissime qui reprenait à la perfection les codes et les canons des films d'aventure pour enfants des années 80. Et je suis un enfant des années 80. De ceux qui connaissent les Goonies à la réplique près. De ceux qui ont vu mille fois l'Histoire sans fin, Maman j'ai raté l'avion, Explorers, ou encore Monster Squad. Donc forcément, je suis pile dans la ligne de mire de Netflix pour le côté Nostalgie de Stranger Things... et mon avis dessus est pourtant grandement mitigé.

   Clairement, j'écris ces lignes après avoir visionné la saison 1 et avant de commencer la seconde. Nous verrons si je décide ensuite d'ajouter quelques phrases sur celle-ci, mais passons.

   Commençons par le meilleur de la série : les musiques. Je pense ne jamais avoir ajouté si rapidement un artiste sur ma playsliste "Deezer" après le visionnage d'un seul épisode ! Les musiques sont... auditivement orgasmiques. J'y ai retrouvé les synthé, les vestes trop grandes, les téléphones à cadran, les atari 520st, les vidéoclubs, les néons fluos... Bref, les années 80. Chaque seconde, chaque fibre des accords de la Bande Originale transpire les années 80 et m'ont fait vibrer.

   Mais nous ne sommes pas ici pour parler (que) de musique, n'est-ce pas ? Alors, cette série ? J'y viens, j'y viens...

   Je ne me dirais pas déçu. Et en même temps si. Tout est là. On sent que les producteurs ont compris l'esprit 80. Qu'ils ont essayé de le retranscrire au mieux. Et concrètement, à ce niveau-là c'est une réussite : les enfants sont tous vraiment uniques, chacun a une "gueule" comme je n'en avais plus vu depuis les Goonies (ça manque quand même d'un Asiatique, hein), avec ses petites particularités et ses spécificités (comme celui qui a une maladie congénitale qui fait qu'il a encore ses dents de lait). Nos jeunes héros sont donc vraiment dans le ton, et parfaitement impliqués.

   Le scénario en lui-même est très sympathique, avec cette histoire de disparition sur fond de partie de D&D, de monstres et d'expériences gouvernementales pour combattre les Communistes. Là encore, tout est dans le ton années 80.

   Concernant la partie "ado" de la série, j'ai été un peu plus mitigé. Globalement, il faut bien attendre 5 voire 6 épisodes (sur 8, c'est long quand même) pour que l'histoire de Nancy et Steve devienne vraiment intéressante.



   Enfin, sur la partie adulte... bon, ok, y'a Winona Ryder et c'est cool... Mais à part ça, bah non. Totalement non !

   Je sens que cette chronique va être difficile à expliquer, moi...

   Bon, je vais la faire courte : Stranger Things mixe allègrement du Stephen King (Carry), du Carpenter (Halloween) et du Donner (les Goonies) et tente donc de nous faire un "gloubiboulga version 80's". C'est bien, les gars... c'est bien.

   Mais ça ne prend pas. L'intérêt d'un film comme ceux que j'ai cité plus haut (les Goonies en tête), c'est bien que l'aventure vécue par les enfants est résolue... par les enfants, justement ! Tous ces films ont pour point commun l'autonomie de leurs jeunes protagonistes, le fait de se débrouiller "encore mieux que les grands". Sauf qu'ici, force est de constater que l'intrigue ne se résout pas sans l'intervention des parents. Et clairement ça gâche tout.


   De même, avoir ajouté la partie "film d'horreur teen-movie" avec les ados pouvait être bonne... mais là encore c'est clairement un échec dans Stranger Things ! J'aurais mille fois préféré avoir plusieurs saisons se concentrant chacune sur un aspect spécifique des années 80 plutôt que ce shaker improbable d'inspirations variées !

   Cette série est celle de la passion, autant que de la haine. Je me faisais tellement chier sur les parties ne se concentrant pas directement sur les péripéties des enfants que je jouais à la Vita à côté ! Merde quoi ! Et à contrario, je ne détachais pas mon regard de l'écran pendant ces passages en question !

   Donc... un petit 6. Une série qui pour moi a clairement manqué son objectif, mais qui aura eu le mérite de me donner envie de re(x20000)voir les Goonies... en plus de m'avoir fait découvrir ce superbe groupe qu'est "Survive". Je ne résiste pas à vous faire écouter une de leurs compos, pour la route !



4/10

   Je l'ai vue il y a 1 ou 2 ans. Je n'ai pas aimé au point de ne pas la finir. Je ne comprends pas qu'elle soit à ce point encensée.
   Tout comme Farrel, j'aurais aimé suivre le point de vue des enfants. Mais finalement, ils n'occupent pas le devant de la scène à eux seuls. Aucune empathie pour Eleven qui m'a ennuyée.
   Les idées étaient là et je pense que le scénario aurait été bon s'il s'était axé sur les enfants. Du cul inutile dans le contexte. Un flop.

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