Pages : 35
Éditions : L.M.Y.
Genre : Romance
Résumé
D’autres hommes avant moi avaient-ils éprouvé pour une femme d’un autre
siècle un amour aussi violent ? Un amour si puissant qu’il avait le
pouvoir d’animer un fragment du passé, de ressusciter les heures d’un
temps oublié. Comment savoir si j’étais le premier homme à vaincre la
pesanteur des âges ?
J’avais le double de son âge et je n’en éprouvais nulle gêne. Pas plus que ne me choquait l’idée qu’Églantine aurait pu être ma grand-mère, en se référant à la chronologie humaine. Quelle importance le temps ! On ne compte pas les heures quand on est amoureux. J’approchais la quarantaine et rien ne m’enchantait plus que l’éblouissement de sa jeunesse, que le bouillonnement de sa vie qui bousculait la mienne.
J’avais le double de son âge et je n’en éprouvais nulle gêne. Pas plus que ne me choquait l’idée qu’Églantine aurait pu être ma grand-mère, en se référant à la chronologie humaine. Quelle importance le temps ! On ne compte pas les heures quand on est amoureux. J’approchais la quarantaine et rien ne m’enchantait plus que l’éblouissement de sa jeunesse, que le bouillonnement de sa vie qui bousculait la mienne.
Avis de Farrel 5/10
Bon. Je ne peux pas dire que les romances ne sont pas mon truc, vu comme j'arrive à adorer certains Shojos. Mais là... je ne suis pas du tout entré dans l'histoire, ni dans son évolution. Bien au contraire.
Je ne me suis attaché à aucun des personnages, ni même à l'ambiance, aux descriptions... bref une belle déception pour moi, dont je suis sans doute passé à côté de la finalité.
Par contre, et les 5 points sont là pour ça, force est de constater que l'auteur a vraiment une très belle plume, fluide et agréable, autant que riche côté vocabulaire. Donc une très belle plume, pour un scénario décevant. Hâte de voir ce qu'il peut faire d'autre.
Avis de Mishakal 9/10
Habituellement je ne chronique pas les nouvelles. Mais cette fois je le dois, car c'est un texte d'une infinie richesse dans sa prose. Passion églantine c'est une échappée sulfureuse, un rêve éveillé qui consume des pages entières.
Je lui mets 9 et non 10, parce que je ne sens pas les années 1900 et on s'y perd un peu au fil du texte entre ce qu'il imagine et la réalité...
Hormis ce point, la plume s'épanouit dans un panel d'adjectifs, de verbes, de sensations, d'émotions... que j'imaginerais plutôt à un soixantenaire et non un homme quasi quarantenaire. L'érotisme, l'amour ; n'a ici rien de vulgaire. Et c'est bien souvent l'apanage des hommes matures que de capturer l'essence de ce charme délétère. La plupart des jouvenceaux ne pensent qu'à jouir quand l'homme d'âge mûr se perd dans une contemplation poétique et des caresses pour redessiner les courbes de la personne qui capture son cœur.
Tout du long j'ai imaginé un homme de 60 ans de fait, subjugué par une jeune femme de 18. Et j'ai suivi leur ballet, bondissant d'envie en jalousie.
"Tu es bien romanesque et je crois que tu te caches derrière les mots. Tu ne sais pas vivre. Tu n'essaies pas de vivre avec tes bras, tes lèvres, avec ton corps. As-tu peur de te salir les mains ? Tes aventures de papier ne risquent pas de te tacher si ce n'est d'un peu d'encre. Tu manipules des pantins serviles qui singent la vie. malgré les apparences, ils sont inanimés. Alors ne t'y trompe pas, ce sont des fantômes que tu caresses, des ombres que tu couches dans ton lit, des chimères que tu fécondes."
Une belle découverte !
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