samedi 28 avril 2018

L'Épouvanteur


 La saga de L'Épouvanteur - Joseph Delaney

Pages : Tome 1 : 275 pages
Éditions : Bayard Jeunesse
Genre : Fantastique

Résumé

   Tom est le 'septième fils d'un septième fils' et possède un don particulier pour voir et entendre ce que le commun des mortels ne voit ni n'entend. Il a donc les qualités requises pour devenir l'apprenti de l'Epouvanteur. A treize ans, apprendre à chasser sorcières, gobelins, spectres et autres esprits malfaisants lui paraît autrement excitant que de soigner les cochons et épandre le fumier. Tom entame donc son apprentissage auprès de l'Epouvanteur, qui le teste dès la première nuit en l'enfermant, tout seul, dans une maison hantée. Mais le pire reste à venir.

Avis de Farrel : Pas de note

   Alors, l'épouvanteur... J'en ai entendu du bien de la part de Misha, qui est fan de la saga (du moins des dix premiers tomes, de ce que j'en ai compris), qui m'en a vanté les mérites, et surtout la ressemblance avec mon propre roman : Erzähler.  J'ai donc tenté de commencer le premier... sans grand succès.
   Pourtant tout est là. L'univers est sympathique, de même que l'histoire des épouvanteurs, mais pour une raison que je ne parviens pas à m'expliquer, je n'ai pas ; mais alors pas DU TOUT, accroché. Je ne sais quoi en penser... Du coup je préfère m'abstenir de mettre une note, car clairement je n'ai pas la connaissance nécessaire de l'univers pour le juger.
   Considérez qu'il s'agit là tout simplement d'une œuvre à côté de laquelle je suis passé sans parvenir à m'y plonger, comme cela arrive parfois.
   Mais achetez Erzähler. C'est bien, Erzähler. Puisque c'est moi qui l'ai écrit.
   Des bisous !





Avis de Mishakal : 6/10

   Je ne vais pas parler d'1 mais de 12 livres. Le 12ème étant tellement mauvais que ça ne m'incite pas à lire les 2 autres... Si j'avais fait une fiche sur le tome 1 uniquement, il aurait obtenu un bon 10. Car l'univers est intéressant, c'est très bien écrit.
   Mais... Au fil des tomes, on réalise que c'est un copier-coller. Introduction : évoquer un gros monstre badass. Fin du tome : affronter ledit boss. Et c'est pareil dans quasiment tous les tomes... Alors certes c'est bien écrit et je ne les ai pas tous lus à la chaîne, je n'aurais pas pu... Mais ça devient soûlant à force...

   Grosse déception sur le manque de diversité. Il n'y a quasiment que des sorcières. C'est lourd... 
   Le bestiaire reprend plein de passages divers des livres, encore plus redondant... Du coup en lisant le tome de Grimalkin, qui est mon préféré, ressasser les mêmes paragraphes m'a passablement agacée... Et visiblement le tome 14 est un tome résumé. WTF ?! Comment se faire du pognon en se touchant la nouille ! C'est carrément ça !
   Rappeler des éléments d'anciens tomes est important, surtout quand plusieurs années séparent les sorties. Mais là c'est trop !

   Trop de longueurs, de vraisemblance... Et ce tome 12 était tellement mauvais que j'abandonne... Il met en scène un Kobalos en insistant sur des noms inventés, mais pas de la bonne façon. Il a créé des tas de mots mais les emploie à outrance, au point que ça sort du texte. Et franchement, l'histoire est mauvaise... Tellement que j'ai mis 3 mois pour le finir en me forçant de temps en temps...

   Malgré le temps passé sur chaque tome, je n'ai pas éprouvé de peine à la mort de certains protagonistes, pourtant importants. Pour la vérité sur la mère de Tom, c'était couru d'avance, pas de surprise.
   J'ignore pourquoi Joseph Delaney a pioché quelques Dieux au hasard pour son histoire en délaissant les autres. Il y a tant à faire... Puisque Chipenden s'inspire de l'Angleterre, pourquoi ne pas avoir inclus du folklore, comme Neil Gaiman l'a fait ?

   La saga a comme point fort de petites illustrations au début de chaque chapitre. Ça rend les livres plus jolis, d'ailleurs la patte graphique des couvertures rehausse votre bibliothèque par ses couleurs variées.

   Tom commet erreur sur erreur. Et même s'il a 10 ans au début, ça n'excuse pas tout. Il est stupide, point. Malgré tout, j'ai aimé suivre ses aventures et sans cette redondance omniprésente, la note finale aurait grimpé en flèche.




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